Le HCG est un médicament sur ordonnance contenant de la gonadotrophine chorionique d’origine naturelle.
La gonadotrophine chorionique est une hormone polypeptidique normalement présente dans l’organisme féminin au cours des premiers mois de la grossesse.
La gonadotrophine chorionique n’est présente en quantité significative que pendant la grossesse et est utilisée comme indicateur de grossesse par les tests de grossesse standard en vente libre.
L’HCG a été découverte pour la première fois en 1920 et a été identifiée comme une hormone de grossesse environ 8 ans plus tard.
La première préparation médicamenteuse contenant de la gonadotrophine chorionique est apparue sous la forme d’un extrait hypophysaire animal, qui a été développé comme produit commercial par la société pharmaceutique Organon.
Organon a introduit l’extrait en 1931, sous le nom de marque Pregnon. Un litige sur la marque a cependant obligé la société à changer le nom en Pregnyl, qui a été commercialisé en 1932.
Le Pregnyl est toujours vendu par Organon à ce jour, bien qu’il ne se présente plus sous la forme d’un extrait hypophysaire.
Des techniques de fabrication ont été introduites en 1940, permettant d’obtenir l’hormone en filtrant et en purifiant l’urine des femmes enceintes.
Aujourd’hui, le médicament est largement disponible auprès de différentes sociétés dans les pays du monde entier.
Pour les hommes consommateurs de stéroïdes, l’HCG peut imiter l’action de l’hormone lutéinisante (LH) dans l’organisme.
L’hormone lutéinisante est une hormone hypophysaire qui est libérée et signale la fabrication de testostérone dans les testicules.
C’est cette capacité qui permet au composé d’aider à restaurer la fonction normale des testicules pour répondre à l’hormone lutéinisante endogène.
Cette capacité peut être considérablement réduite après une longue période d’inactivité, comme c’est le cas lors de l’administration de stéroïdes anabolisants.
Même lorsque la libération de LH endogène a repris à son niveau normal, les niveaux de testostérone peuvent ne pas revenir à la normale en raison de la longue période d’inaction à laquelle les testicules ont été exposés.
Les individus utiliseront aussi souvent l’HCG pour combattre l’atrophie testiculaire, résultat de la fermeture de l’axe hypothalamo-hypophyso-testiculaire.
Bien que cette atrophie soit davantage le symptôme d’un effet secondaire de l’utilisation de stéroïdes anabolisants que d’un danger pour l’utilisateur, de nombreuses personnes s’inquiètent de l’atrophie testiculaire et se tournent vers la gonadotrophine chorionique humaine pour l’aider et la soulager.
À cette fin, l’HCG est très efficace. Comme le montre clairement ce qui précède, la gonadotrophine chorionique humaine n’offre aux athlètes féminines aucune qualité d’amélioration des performances et est inutile à cette fin.
Le principal risque associé à la gonadotrophine chorionique humaine est de provoquer une désensibilisation des testicules et d’endommager les cellules de Leydig des testicules, ce qui entraîne une déficience permanente de la production naturelle de testostérone.
C’est l’activité de l’aromatase qui se produit avec l’HCG que certains considèrent comme réellement toxique pour les cellules de Leydig des testicules.
Si ce sceanrio se produit, un individu causerait des dommages permanents à sa production naturelle de testostérone (hypogonadisme).
C’est pourquoi des doses relativement faibles du composé devraient être administrées à la fois. Si de fortes doses sont prises, il est probable que certains dommages puissent se produire.
Premièrement, il est presque toujours préférable d’utiliser des doses plus fréquentes plutôt que d’augmenter la taille de la dose.
En raison du fait que le HCG s’aromatise et que l’on pense que c’est l’oestrogène, ainsi que d’autres facteurs, qui peuvent provoquer une désensibilisation des testicules, de fortes doses ne feraient que causer davantage de problèmes à l’utilisateur.
Cependant, des doses plus faibles et plus fréquentes devraient permettre à une personne de consommer une dose importante de la drogue étalée sur plusieurs jours tout en minimisant le risque de dommages.
Des utilisateurs rapportent avoir administré le composé deux fois par semaine à un jour sur deux, certains choisissant même de s’injecter tous les jours à très petites doses.
En ce qui concerne la fréquence des injections, les utilisateurs constatent souvent que c’est le temps qu’ils prévoient de consacrer au produit qui influence leur décision quant à la durée du dosage.
Par exemple, certaines personnes commenceront à s’administrer du HCG au cours des dernières semaines de leur cycle avant de commencer leur thérapie post-cycle (PCT).