Si tu souffres de diabète de type 2, il est probable que ton médecin t’ait prescrit Ozempic (sémaglutide) pour t’aider à réguler ta glycémie et à réduire les risques de complications cardiovasculaires.
Ce médicament s’administre par injection hebdomadaire à l’aide d’un stylo prérempli.
Mais que se passe-t-il si tu te trompes et injectes plus de médicament que prévu ? Cet article t’explique les conséquences d’un surdosage d’Ozempic, les signes à surveiller, les gestes à adopter, et comment minimiser les risques.
Nous examinerons aussi son mode d’action, sa posologie correcte, ses effets secondaires fréquents et graves.
Ozempic est un médicament injectable indiqué dans le traitement du diabète de type 2. Ce n’est pas de l’insuline.
Il fait partie d’une classe de médicaments appelés agonistes des récepteurs du GLP-1 (glucagon-like peptide-1), qui imitent une hormone naturellement produite par l’intestin après un repas.
Cette hormone stimule la libération d’insuline et réduit la production de glucagon, ce qui aide à abaisser la glycémie postprandiale (après les repas).
Selon la FDA, Ozempic est officiellement approuvé pour :
Parmi les médicaments similaires figurent Trulicity (dulaglutide) et Victoza (liraglutide).
La principale différence réside dans la fréquence d’administration : Ozempic et Trulicity s’injectent une fois par semaine, alors que Victoza nécessite une injection quotidienne.
Souvent, Ozempic est utilisé en combinaison avec la metformine, ce qui améliore encore le contrôle glycémique.
Bien qu’Ozempic ne soit pas spécifiquement autorisé pour la perte de poids, son principe actif, le sémaglutide, a montré des effets secondaires intéressants dans ce domaine.
Il agit sur les centres de l’appétit dans le cerveau, réduisant ainsi la sensation de faim et favorisant une perte de poids progressive.
Des essais cliniques ont démontré qu’environ 86 % des participants prenant du sémaglutide ont perdu au moins 5 % de leur poids corporel.
En raison de ces résultats, certains médecins le prescrivent « hors AMM » (hors indication médicale) dans des contextes de surpoids ou d’obésité.
Ozempic s’administre une fois par semaine par injection sous-cutanée (dans la cuisse, le bras ou l’abdomen).
Pour minimiser les effets secondaires gastro-intestinaux, le traitement commence toujours par une faible dose, puis augmente progressivement.
Voici les dosages typiques recommandés :
| Période | Dose | Objectif |
| Semaines 1 à 4 | 0,25 mg | Phase d’adaptation |
| À partir de la semaine 5 | 0,5 mg | Dose efficace standard |
| En cas de besoin | 1 mg | Contrôle glycémique renforcé |
| Dose maximale | 2 mg | Cas de résistance glycémique |
Il est important de respecter le même jour et la même heure chaque semaine pour l’injection. En cas d’oubli, si moins de 5 jours se sont écoulés, la dose peut être prise. Au-delà, il faut attendre l’injection suivante.
Les stylos non ouverts se conservent au réfrigérateur (entre 2 et 8 °C). Une fois ouverts, ils peuvent être conservés à température ambiante pendant 56 jours maximum.
Un surdosage peut survenir accidentellement, surtout en cas d’erreur de manipulation du stylo. Le sémaglutide étant un médicament à action prolongée, un excès peut entraîner des effets durables et parfois graves.
Les risques principaux incluent :
Que faire immédiatement ?
Les signes d’alerte incluent :
En cas de glycémie basse, suis la règle du 15-15 :
De nombreuses personnes ressentent des effets secondaires mineurs, surtout au début du traitement. Les plus fréquents sont :
Ces effets tendent à s’atténuer au fil du temps. Réduire temporairement la dose peut aider à les limiter.
Ozempic comporte une mise en garde encadrée (black box warning) par la FDA pour les risques suivants :
Il est contre-indiqué chez les patients ayant :
Si tu prends d’autres médicaments antidiabétiques comme l’insuline ou des sulfonylurées, le risque d’hypoglycémie augmente.
Ozempic peut également ralentir l’absorption des médicaments administrés par voie orale, ce qui peut modifier leur efficacité.
Informe toujours ton médecin de tout traitement ou complément que tu utilises, y compris les plantes médicinales.
Un surdosage d’Ozempic n’est pas anodin. En cas d’injection accidentelle de trop forte dose :
En conclusion
Ozempic est un outil puissant pour la gestion du diabète de type 2. Mais, comme tout médicament actif, une mauvaise utilisation peut entraîner des effets indésirables, parfois graves.
L’administration doit toujours se faire selon les instructions du professionnel de santé, avec une attention particulière à la dose hebdomadaire.
Un surdosage accidentel nécessite une surveillance médicale étroite, une réaction rapide et, dans certains cas, un traitement d’urgence.
Pour éviter ce genre de situation, garde toujours une trace de tes injections et suis attentivement les recommandations de ton médecin.
Si tu as d’autres questions sur Ozempic ou son utilisation, n’hésite jamais à consulter ton médecin ou pharmacien. La sécurité passe toujours en premier.
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