Avis de non-responsabilité: L’article suivant est publié à des fins éducatives uniquement et ne fait pas la promotion de l’utilisation de stéroïdes illégaux. L’article est basé sur notre expérience appuyée par des études cliniques. Les stéroïdes ou tout autre produit améliorant les performances peuvent gravement nuire à ta santé.
La HGH (hormone de croissance humaine) est une hormone peptidique naturelle responsable de la croissance des muscles squelettiques et de la production de cellules.
En outre, la HGH affecte le métabolisme et le tissu adipeux, ce qui entraîne une perte importante de graisse sous-cutanée chez les personnes ayant un taux élevé de HGH.
Les niveaux naturels de HGH sont souvent déterminés par un certain nombre de facteurs, notamment la génétique, le sommeil, l’âge, l’exercice physique et l’état de santé général.
On a observé que les adultes subissent une baisse de 15 % de l’hormone de croissance tous les 10 ans, ce qui contribue à la prise de poids, aux rides, à la perte de masse musculaire et à la diminution de l’énergie.
Par conséquent, des hommes et des femmes du monde entier prennent de la HGH artificielle pour inverser le processus de vieillissement, augmenter les performances athlétiques et améliorer la composition corporelle.
En 1985, la FDA a approuvé le premier composé d’hormone de croissance, connu sous le nom de Somatrem (protropine), dans le but de traiter les déficiences en HGH endogène et les troubles de la croissance.
Malgré son succès global, les scientifiques ont découvert que Somatrem provoquait des réactions d’anticorps, réduisant ainsi sa biodisponibilité et son efficacité.
En 1987, grâce à la technologie de l’ADN recombinant, la somatropine, un médicament dont la structure est identique à la HGH naturelle sécrétée par l’hypophyse, a été formulée.
La somatropine est ainsi devenue un dérivé de la HGH plus pur que son prédécesseur et continue de dominer le marché aujourd’hui, avec une production généralisée dans les laboratoires pharmaceutiques et clandestins.
Un endocrinologue pédiatre peut prescrire de l’HGH aux enfants qui n’ont pas connu de poussée de croissance adaptée à leur âge. Cela permet d’accélérer la croissance et d’améliorer considérablement leur qualité de vie.
Cependant, la HGH n’aura pas d’influence positive sur la taille pendant les années qui suivent la puberté en raison de la fusion des plaques de croissance.
La HGH n’est pas un stéroïde anabolisant, mais elle a des propriétés de renforcement musculaire, bien que plus faibles que les stéroïdes. En médecine, la HGH a été prescrite pour traiter la cachexie (perte de masse musculaire), notamment dans les cas de sida.
Elle aide le corps à sortir d’un environnement catabolique en augmentant la rétention d’azote et la synthèse des protéines dans les cellules musculaires, ce qui favorise la prise de poids sous forme de masse maigre.
L’effet le plus notable de la HGH en termes de composition corporelle est la perte de graisse sous-cutanée.
Généralement, les résultats de l’HGH en matière de diminution du tissu adipeux l’emportent sur ses effets anabolisants, définissant de manière significative une personne et augmentant la définition musculaire.
Dans nos tests, nous constatons que la HGH stimule la synthèse du collagène, ce qui entraîne des effets anti-âge notables.
Le collagène est une protéine qui regonfle la peau, augmente son élasticité, réduit les rides et prévient l’affaissement. Il est également essentiel à la santé des cheveux et des ongles, car il épaissit les follicules pileux, inhibe l’apparition des cheveux gris et réduit la casse des ongles.
Ces avantages vont à l’encontre de nombreux stéroïdes anabolisants, qui ont tendance à réduire la production de collagène et à accélérer le vieillissement.
Les utilisateurs peuvent non seulement paraître visiblement plus jeunes, mais aussi se sentir plus jeunes, car l’HGH augmente les niveaux d’énergie en améliorant le métabolisme des glucides et en augmentant la glycémie.
En outre, la HGH améliore les capacités cognitives, car les récepteurs de l’hormone de croissance se trouvent dans des régions du cerveau telles que le cortex cérébral, le plexus choroïde et l’hippocampe.
Remarque : bien que la HGH ait des effets anti-âge, elle est susceptible de raccourcir l’espérance de vie d’une personne en raison de l’augmentation de la production d’IGF-1.
Contrairement aux stéroïdes, la HGH ne provoque pas d’effet dépressif à la fin du cycle, de sorte qu’une PCT n’est pas nécessaire.
Le traitement post-cycle aide l’axe hypothalamo-hypophyso-testiculaire (HPTA) à se rétablir après un cycle de stéroïdes en augmentant la production de testostérone endogène.
Sans traitement post-cycle, les symptômes d’un faible taux de testostérone peuvent persister pendant plusieurs mois.
Bien que la HGH supprime les niveaux d’hormone de croissance naturelle, ceux-ci reviennent généralement à des niveaux normaux en quelques jours, beaucoup plus rapidement que la récupération de l’axe HPTA.
Par conséquent, les utilisateurs de HGH ne souffrent généralement pas de conditions physiologiques ou psychologiques telles que le catabolisme, l’augmentation de la fatigue ou la diminution du bien-être.
Bien que les études à long terme sur la HGH manquent, nous avons des preuves anecdotiques qu’elle peut provoquer les effets suivants :
Comme pour les stéroïdes anabolisants, nous avons observé que l’utilisation de la HGH peut provoquer une hypertrophie ventriculaire gauche, ce qui augmente le risque de maladie cardiaque.
Cependant, nous avons également constaté que l’HGH présente des avantages cardiovasculaires lorsqu’elle est utilisée dans le traitement de patients présentant un déficit en hormone de croissance endogène, en ayant un effet paradoxal et en provoquant une atrophie cardiaque.
La HGH a des effets diabétogènes liés à son métabolisme des glucides, provoquant une augmentation du taux de sucre dans le sang et augmentant ainsi le risque de diabète de type II.
Nous ne disposons pas de suffisamment de données pour affirmer sans équivoque que l’HGH provoque le cancer ; cependant, le Dr Thomas O’Connor dispose de preuves anecdotiques suggérant un lien possible entre la consommation d’HGH et le développement de plusieurs types de cancer, notamment des mélanomes, des cancers de l’œsophage, des cancers du cerveau, une tumeur cardiaque (un cas) et un cancer du tractus gastro-intestinal.
Ces patients avaient consommé de la HGH pendant plusieurs années en association avec divers stéroïdes anabolisants, ce qui a conduit à soupçonner l’hormone de croissance d’être le coupable.
L’ancienne star de la NFL, Lyle Alzado, pensait également que les drogues améliorant les performances (y compris la HGH) étaient la cause du lymphome cérébral dont il souffrait et qui l’a malheureusement conduit à la mort en 1992.
Ce qui nous préoccupe, c’est que la HGH stimule considérablement l’IGF-1, un marqueur de substitution du cancer.
L’IGF-1 est utilisé par les médecins pour détecter les risques potentiels de cancer et la croissance des tumeurs chez les patients. En augmentant la HGH, les utilisateurs peuvent augmenter leur propre risque de cancer ou aggraver des tumeurs existantes.
“Ventre de HGH” est un terme utilisé dans le bodybuilding pour décrire l’effet de gonflement de l’abdomen que l’on observe aujourd’hui chez de nombreux compétiteurs de l’IFBB.
Cet effet distendu est révélateur d’un niveau élevé de graisse viscérale. Le fait que la HGH soit la seule cause de cette apparence est un mythe, car la HGH diminue en fait la graisse viscérale par la stimulation de la lipolyse (ce qui provoque l’effet inverse).
Cependant, de nombreux bodybuilders associent la HGH à l’insuline au cours d’un cycle pour augmenter l’anabolisme grâce à son transport efficace des nutriments vers les cellules musculaires. L’insuline régule à la hausse le récepteur de l’IGF-1 et à la baisse la protéine IGF-1, ce qui crée un environnement particulièrement anabolique lorsqu’elle est utilisée en synergie avec la HGH.
Cependant, l’insuline favorise la lipogenèse (stockage des graisses), ce qui donne un aspect « gras » au corps, ce qui est évident même chez les culturistes ayant un faible pourcentage de graisse corporelle.
Par conséquent, l’intestin de la HGH peut survenir après une utilisation prolongée, mais seulement en présence d’insuline.
Des recherches suggèrent que l’hypothyroïdie peut survenir chez les utilisateurs de HGH en raison de l’épuisement du potassium, du sodium et du phosphore, ce qui entraîne une carence en T3 (triiodothyronine).
Cela est surprenant étant donné que la T3 est une puissante hormone brûleuse de graisse et que la HGH stimule également la lipolyse (perte de graisse).
Il est intéressant de noter que nos médecins n’ont pas observé de réduction des taux de T3 chez les patients utilisant la HGH. Il est donc possible qu’un tel effet inhibiteur de la T3 ne se produise que chez les personnes déficientes en HGH.
L’acromégalie, qui provoque une hypertrophie des os et des tissus, est fréquente lorsque la HGH est prise pendant une longue période.
Un bodybuilder a pris de l’HGH pendant 10 ans sans interruption et a rapporté une augmentation de l ‘hypertrophie des pieds, passant de la taille 46 à 50.
Son crâne s’est également élargi, puisqu’il portait auparavant une casquette de taille 59 et qu’il est ensuite passé à 61. Elle a également observé une croissance au niveau de ses mains, de ses poignets et de son ventre.
Il est intéressant de noter que nous avons découvert que la gynécomastie (gyno) est un effet secondaire possible de la HGH.
Nous ne savons pas avec certitude comment le tissu mammaire s’accumule chez les hommes qui utilisent la HGH, mais cela peut être attribué à l’élévation de l’hormone sexuelle féminine, la progestérone.
La recherche médicale et nos propres tests montrent que la HGH stimule les niveaux de progestérone par le biais de la stéroïdogenèse lutéale, ce qui pourrait provoquer une gynécomastie de la même manière que le Deca Durabolin.
Nous avons constaté qu’un inhibiteur de l’aromatase (AI), tel que l’anastrozole, protège souvent les utilisateurs de HGH de la gynécomastie, car la recherche montre qu’il s’agit d’un inhibiteur efficace de l’expression du récepteur de la progestérone.
Certains de nos patients ont ressenti un engourdissement des mains, également connu sous le nom de syndrome du canal carpien (SCC).
Cela peut se produire avec l’utilisation de la HGH en raison de l’augmentation de l’absorption du sodium et du liquide extracellulaire (rétention d’eau). Cet excès de liquide dans le tissu synovial comprime le nerf médian, ce qui entraîne une diminution de la fonction.
En médecine, pour traiter les retards de croissance intra-utérins, des doses de 1 à 3 UI par jour sont couramment utilisées. Pour améliorer les performances, on prend 2 à 4 UI par jour, avec une dose maximale de 6 UI utilisée par les bodybuilders d’élite pour favoriser une plus grande prise de masse.
Les cycles de HGH durent généralement entre 6 et 24 semaines, 16 semaines étant la durée moyenne d’un cycle de culturisme standard.
| Semaine | HGH |
| 1 | 4 iu / jour |
| 2 | 4 iu / jour |
| 3 | 4 iu / jour |
| 4 | 4 iu / jour |
| 5 | 4 iu / jour |
| 6 | 4 iu / jour |
| 7 | 4 iu / jour |
| 8 | 4 iu / jour |
| 9 | 4 iu / jour |
| 10 | 4 iu / jour |
| 11 | 4 iu / jour |
| 12 | 4 iu / jour |
| 13 | 4 iu / jour |
| 14 | 4 iu / jour |
| 15 | 4 iu / jour |
| 16 | 4 iu / jour |
La HGH n’est généralement pas prise par les débutants, mais par des utilisateurs de PED (drogues améliorant les performances) plus expérimentés qui essaient de faire passer leurs gains musculaires au niveau supérieur.
Les débutants qui ont une taille de muscle importante commencent souvent par prendre des stéroïdes de gonflement tels que le Dianabol ou la testostérone.
Après avoir atteint un plateau, ils peuvent introduire de la HGH pour poursuivre la croissance et la perte de graisse.
Si les débutants ne recherchent pas d’énormes gains musculaires, mais plutôt des augmentations plus légères de l’hypertrophie (taille), ils peuvent opter pour un cycle de HGH uniquement.
D’après notre expérience, l ‘Anavar et le Primobolan sont des stéroïdes doux qui peuvent produire des résultats similaires d’une manière potentiellement plus sûre que la HGH, bien que les effets à long terme de la HGH soient encore relativement inconnus.
Les cycles de HGH et de testostérone sont courants pour améliorer de manière significative la musculation, la force et la perte de graisse.
Par conséquent, une combinaison de HGH et de testostérone peut être utilisée à la fois pour la prise de masse et la perte de poids.
La testostérone est souvent prise par les débutants comme premier cycle de stéroïdes, ce qui les aide à construire de grandes quantités de muscles tout en réduisant la graisse sous-cutanée.
Chez nos patients, il est typique de gagner jusqu’à 13 kg de masse maigre lors de la première prise de testostérone à des doses modérées, combinée à de la musculation.
L’ajout de la testostérone à un cycle de HGH est optimal pour ceux qui souhaitent des gains musculaires plus prononcés par rapport à la prise de HGH seule.
| Semaine | HGH | Testostérone |
| 1 | 4 iu / jour | |
| 2 | 4 iu / jour | |
| 3 | 4 iu / jour | |
| 4 | 4 iu / jour | |
| 5 | 4 iu / jour | |
| 6 | 4 iu / jour | |
| 7 | 4 iu / jour | |
| 8 | 4 iu / jour | |
| 9 | 4 iu / jour | 400 mg |
| 10 | 4 iu / jour | 400 mg |
| 11 | 4 iu / jour | 400 mg |
| 12 | 4 iu / jour | 400 mg |
| 13 | 4 iu / jour | 400 mg |
| 14 | 4 iu / jour | 400 mg |
| 15 | 4 iu / jour | 400 mg |
| 16 | 4 iu / jour | 400 mg |
L’ajout de testostérone n’entraînera pas une diminution considérable de la santé, car c’est l’un des AAS les plus doux de nos tests. Nous avons constaté que la testostérone ne provoque qu’un léger stress cardiovasculaire lorsqu’elle est prise à des doses modérées (comme 300 à 400 mg/semaine).
Elle ne provoque pas non plus d’hépatotoxicité notable, puisqu’elle est injectable.
Cependant, des effets secondaires androgènes peuvent survenir avec l’ajout de testostérone, tels que :
Ces effets indésirables se produisent en raison des niveaux élevés de DHT qui endommagent les follicules pileux du cuir chevelu et de la surstimulation des glandes sébacées, ce qui entraîne une sécrétion excessive de sébum et des pores obstrués.
L’association de HGH et de testostérone aura également un effet transitoire sur les niveaux de testostérone, qui augmentent d’abord au cours d’un cycle, mais diminuent ensuite considérablement après le cycle.
Par conséquent, les symptômes d’un faible taux de testostérone peuvent persister pendant plusieurs mois, à moins que certains médicaments PCT ne soient pris pour restaurer l’axe HPTA.
Nous considérons que la testostérone ne convient pas aux femmes en raison de sa nature androgène, qui provoque de nombreux incidents de masculinisation.
Il s’agit d’un cycle de coupe et de l’une des combinaisons les plus puissantes pour une perte de graisse rapide selon notre expérience.
T3 (Cytomel)
La T3 est une puissante hormone brûleuse de graisse utilisée comme médicament de prescription pour le traitement de l’obésité et de l’hypothyroïdie. Les culturistes utilisent souvent la T3 pour augmenter leur métabolisme de base (BMR) et favoriser la lipolyse, maximisant ainsi la combustion des graisses avant une compétition.
Nous constatons que la diminution progressive de la T3 au cours de ce cycle (avec des augmentations et des diminutions régulières du dosage) est optimale pour réduire les effets secondaires et éviter l’arrêt de la T3 endogène après le cycle.
Anavar
L’Anavar est l’un des stéroïdes de coupe les plus utilisés, qui améliore considérablement la perte de graisse tout en conservant (ou même en ajoutant) des muscles maigres.
La présence d’Anavar est essentielle dans ce cycle, non seulement du point de vue de la combustion des graisses, mais aussi pour empêcher le corps de basculer dans un état catabolique.
La T3 peut brûler les tissus musculaires ainsi que les réserves de graisse lorsqu’elle est prise sans agents anabolisants, de sorte que l’utilisation de la T3 seule est un désastre potentiel pour un bodybuilder.
Ajout de testostérone
100 mg/semaine de testostérone peuvent également être ajoutés à cette combinaison pour augmenter l’anabolisme sans ajouter de rétention d’eau notable en raison du faible dosage.
La testostérone peut être utilisée en même temps que la T3 et l’Anavar pendant les 8 dernières semaines du cycle.
| Semaine | HGH | Anavar | Cytomel |
| 1 | 4 iu / jour | ||
| 2 | 4 iu / jour | ||
| 3 | 4 iu / jour | ||
| 4 | 4 iu / jour | ||
| 5 | 4 iu / jour | ||
| 6 | 4 iu / jour | ||
| 7 | 4 iu / jour | 20 mg / jour | |
| 8 | 4 iu / jour | 20 mg / jour | |
| 9 | 4 iu / jour | 20 mg / jour | 25 mcg / jour |
| 10 | 4 iu / jour | 20 mg / jour | 50 mcg / jour |
| 13 | 4 iu / jour | 20 mg / jour | 75 mcg / jour |
| 14 | 4 iu / jour | 20 mg / jour | 75 mcg / jour |
| 15 | 4 iu / jour | 20 mg / jour | 50 mcg / jour |
| 16 | 4 iu / jour | 20 mg / jour | 25 mcg / jour |
Nous constatons régulièrement que les niveaux de T3 endogène sont supprimés après le cycle suite à la prise de T3 exogène. Il faut environ 3 à 4 semaines pour que les taux naturels reviennent à la normale.
Pendant cette période, le métabolisme d’une personne sera nettement plus lent, ce qui facilitera la prise de poids due à la suralimentation.
Les utilisateurs doivent donc être prudents et réduire leurs calories en conséquence, car ils reprennent souvent du poids en consommant un surplus calorique.
Anavar est un stéroïde très doux, avec peu d’effets secondaires rapportés par nos patients. Cependant, il faut s’attendre à une légère altération des taux de cholestérol et de lipides dans le sang.
Nous avons constaté qu’une supplémentation de 4 grammes d’huile de poisson par jour abaisse efficacement le cholestérol LDL et réduit le stress cardiovasculaire.
L’Anavar est un stéroïde oral et donc c-17 alpha-alkylé, ce qui permet une absorption maximale dans le sang. Les stéroïdes oraux sont peut-être pratiques, mais ils sont aussi hépatotoxiques et c’est pourquoi les enzymes hépatiques AST et ALT augmentent souvent, ce qui indique un stress ou une lésion du foie.
La bonne nouvelle, c’est que nous n’avons pas constaté que l’Anavar était particulièrement hépatotoxique ; par conséquent, l’inflammation du foie sera probablement légère si des doses modérées sont prises.
La présence d’Anavar entraîne également une suppression naturelle de la testostérone. Les tests de laboratoire effectués sur nos patients n’indiquent pas un arrêt agressif de l’axe HPTA ; cependant, il faut parfois plusieurs semaines pour que la fonction de testostérone soit rétablie à son maximum.
Un PCT peut être utilisé ou non, selon la façon dont l’utilisateur se sent en termes d’énergie, de libido et d’humeur.
Remarque : les femmes ne doivent utiliser que 10 mg d’Anavar au cours des 4 à 5 dernières semaines de ce cycle afin d’éviter la masculinisation.
Voici les résultats d’un utilisateur qui a consommé de la HGH à raison de mégadoses de 16 UI par jour pendant 10 jours, en employant la méthode « blast and cruise » courante chez les bodybuilders.
Cette approche implique une utilisation prolongée du médicament, en augmentant considérablement la dose sur de courtes périodes pour surmonter un plateau ou maximiser les gains. Cet utilisateur a connu des augmentations remarquables de l’hypertrophie musculaire et de la perte de graisse.
Cependant, nous avons observé que l’utilisation prolongée d’AAS ou de HGH de cette manière peut entraîner l’arrêt du système endocrinien, c’est pourquoi elle n’est pas recommandée.
Nous ne pouvons pas confirmer si ce bodybuilder a utilisé de la HGH ou de l’insuline, mais d’après notre expérience, ces résultats sont typiques lorsque les deux substances sont combinées.
Cet utilisateur a connu une croissance musculaire notable, une diminution de la graisse sous-cutanée et une augmentation de la définition et de la vascularisation des muscles.
Cependant, il présente également des niveaux plus élevés de graisse viscérale, ce qui se traduit par un bourrelet au niveau de la partie médiane, connu sous le nom de « HGH gut ».
Cette image avant et après montre les résultats de l’utilisation à long terme de la HGH chez une femme, qui a reçu de la HGH quotidiennement pendant plusieurs années pour perdre du poids et obtenir des avantages anti-âge. Bien que les doses utilisées soient inconnues, les résultats sont remarquables.
Les femmes sont limitées dans les stéroïdes qu’elles peuvent utiliser, car de nombreux composés provoquent des effets secondaires virilisants.
Cependant, nous avons constaté que la masculinisation ne se produit pas avec la HGH, car elle n’augmente pas les hormones androgènes telles que la testostérone libre.
Par conséquent, les femmes peuvent utiliser avec succès la HGH pour brûler les graisses et augmenter le tonus musculaire sans développer de caractéristiques masculines.
En outre, les effets de la HGH sont particulièrement souhaitables pour les femmes en termes de lutte contre le vieillissement, de perte de graisse et d’amélioration de la santé des cheveux, de la peau et des ongles. Cependant, l’un des inconvénients de l’utilisation prolongée de l’hormone de croissance chez les femmes est l’augmentation de la taille des os et des tissus.
Comme les femmes sont généralement plus petites, l’élargissement des pieds, des mains et du crâne n’est pas forcément souhaitable, alors que pour un homme, cela ne pose pas de problème.
La HGH est légale lorsqu’elle est prescrite à des fins médicales, c’est-à-dire pour traiter le nanisme ou un déficit de croissance qui affecte gravement le bien-être général.
Cependant, la HGH est illégale à des fins cosmétiques, par exemple lorsqu’elle est achetée au marché noir pour perdre de la graisse et augmenter la masse musculaire.
En effet, elle est couverte par la loi de 1990 sur le contrôle des stéroïdes anabolisants, ce qui signifie que sa distribution ou sa possession à des fins non médicales constitue une infraction fédérale.
Si une personne présente une carence en HGH, son médecin peut lui en prescrire. Cependant, si un culturiste veut de l’HGH pour développer ses muscles, il l’achètera sur le marché noir.
Les gens trouvent des distributeurs en demandant dans les salles de sport ou en faisant des achats sur des sites Internet. Les utilisateurs peuvent acheter des produits pharmaceutiques ou des produits UGL (laboratoire clandestin) sur le marché noir.
La HGH pharmaceutique est formulée dans un laboratoire certifié et parfois vendue (de façon illicite) par une personne à qui ce médicament a été prescrit par un médecin.
La HGH UGL est souvent formulée par une personne sans expérience ou qualification médicale et synthétisée dans un laboratoire non certifié (généralement à son domicile).
La HGH UGL est nettement moins chère, mais elle présente plus de risques en raison des problèmes d’hygiène ou d’une éventuelle contamination.
Avec les produits UGL, il y a aussi la possibilité que le produit soit dilué ou contrefait.
Une escroquerie typique que nous voyons sur le marché noir consiste à étiqueter la hCG (gonadotrophine chorionique humaine) comme étant de la HGH, car les deux composés ont une ressemblance visuelle similaire.
La hCG est une hormone de grossesse féminine, mais elle est parfois utilisée par les culturistes au cours d’une PCT pour stimuler la production de testostérone endogène.
Certains de nos patients ont déjà testé la légitimité de divers produits de somatropine HGH en faisant un test de grossesse quelques jours après le début de leur cycle.
Elles prenaient une injection le soir et faisaient un test de grossesse le lendemain matin. S’il était positif, cela indiquait qu’il s’agissait d’un produit contrefait, dans lequel de l’hCG avait été détectée.
La HGH peut coûter à partir de 4 000 euros par mois, même lorsque des doses plus faibles sont utilisées à des fins anti-âge.
L’AMA (Agence mondiale antidopage) et le CIO (Comité international olympique) classent la HGH parmi les substances interdites, de sorte que les athlètes peuvent échouer aux tests de dopage s’il s’avère qu’ils ont de la HGH dans leur organisme.
Cependant, la précision de ces tests a été remise en question par les athlètes et par nos propres médecins, notamment le Dr Thomas O’Connor, qui les a qualifiés de « peu fiables ».
Cependant, les tests de dépistage de drogues standard pour l’armée, la police et d’autres emplois ne détectent généralement pas la HGH ou les stéroïdes anabolisants.
En effet, ces tests étant coûteux, on utilise plutôt des tests généraux pour les drogues récréatives telles que la marijuana, la cocaïne, les opiacés et les amphétamines.
D’après notre expérience, la HGH est un composé de construction musculaire inférieur à la plupart des stéroïdes anabolisants. Par conséquent, ses effets sur la composition corporelle sont moins importants.
La HGH n’entraîne pas autant de risques cardiovasculaires que les stéroïdes, car elle ne provoque pas de fluctuations importantes des taux de LDL/HDL. D’après nos LFT (tests de la fonction hépatique), la HGH n’est pas hépatotoxique.
Cependant, nous constatons régulièrement que les stéroïdes anabolisants oraux causent un stress au foie en raison de l’alkylation c-17 alpha.
La HGH présente beaucoup moins de risques de provoquer une gynécomastie en raison de son absence d’activité aromatisante (conversion de la testostérone en grandes quantités d’œstrogènes).
La gynécomastie est toujours possible avec la HGH en raison de l’augmentation de la progestérone, mais elle est rare. En revanche, les stéroïdes anabolisants œstrogènes provoquent régulièrement des problèmes de gynécomastie.
La HGH ne provoque pas d’effets androgènes, car il n’y a pas de conversion de la testostérone en DHT par la 5a-réductase. Par conséquent, les effets suivants peuvent se produire avec les stéroïdes mais pas avec la HGH :
La HGH est généralement administrée par injection ; cependant, plusieurs stéroïdes anabolisants sont disponibles sous forme orale.
La HGH ne provoque pas de virilisation chez les femmes, contrairement à de nombreux stéroïdes anabolisants.
En outre, la HGH augmente la synthèse du collagène, ce qui produit des effets anti-âge, alors que les stéroïdes peuvent diminuer le collagène et accélérer le vieillissement.
La HGH ne nécessite pas de PCT, car les niveaux endogènes se rétablissent rapidement. Cependant, de nombreux stéroïdes nécessitent une PCT en raison des dommages importants causés à l’axe HPTA.
En termes de coût, les stéroïdes anabolisants ne représentent qu’une fraction du prix de la HGH.
Lorsqu’elle est utilisée seule, la HGH diminue la graisse viscérale, alors que de nombreux stéroïdes anabolisants augmentent la graisse viscérale et le gonflement du ventre.
Pour :
Inconvénients :
Pour les culturistes non compétitifs, nous considérons que la HGH ne vaut pas le risque, car elle ne produit que des résultats légers à modérés.
De plus, la HGH est très chère, ce qui rend son utilisation coûteuse sur des cycles longs. Il convient également de noter qu’il est possible d’obtenir naturellement une perte de graisse modérée et des gains musculaires avec un entraînement efficace et un régime alimentaire adéquat.
Cependant, nous comprenons ceux qui, hypothétiquement, sont des bodybuilders d’élite et ressentent le besoin de prendre de la HGH pour ajouter 5 à 7 kg supplémentaires et gagner le M. Olympia.
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